Max Cartier | Les vieux fers
15484
page-template-default,page,page-id-15484,page-child,parent-pageid-15418,ajax_fade,page_not_loaded,,qode-theme-ver-10.1.1,wpb-js-composer js-comp-ver-7.9,vc_responsive
 

Les vieux fers

1960 – Les vieux fers

Ayant découvert, dans la campagne de l’arrière pays niçois, tout un lot de vieux fers, instruments aratoires depuis longtemps abandonnés à la rouille, (pelle, bêche, pioche, fourche, binette etc…), il se les approprie en les présentant tels quels sans transformation dans l’état ou les différents degrés d’usure et d’oxydation les ont mis. La tentation est grande (et nombre d’artistes y cèdent à l’époque) de profiter de la morphologie de ces objets pour en faire comme des « statues » à l’effigie de l’homme au travail. Mais, par un instinct très sûr Max Cartier (qui signe alors modestement « M.C. », de ses seules initiales) se refuse à cette tentation anthropomorphique, qui serait au fond une lourde redondance.
Il présente dons ces fers en l’état, simplement soudés sur une plaque de métal diversement rouillé. Ayant ainsi réinventé pour son compte une forme » d’art brut « dont un exemple (un vieux cric de marbrier de Carrare, emballé dans un « cocoon » de fils de fer figure aujourd’hui dans la collection du MAMAC de Nice) Max Cartier va naturellement continuer - René CENNI
vieux fers 01
vieux fers 02